Piaggio 125 X8 Premium
Notre classement : 4ème
Qui peut le plus...
Le succès durable du X8 tient
autant à ses qualités mécaniques qu’esthétiques. Pratique, bien pensé et
complet en terme d’équipement, il dégage également un charme visuel
certain, lié à une ligne sobre délicatement relevée par des touches
chromées. Il plaît ainsi particulièrement à une clientèle mûre,
privilégiant la simplicité. Avec son petit vide poche et sa clef à
télécommande ouvrant le coffre et la selle, il est l’un des scooters qui
facilitent le plus la vie à bord et l’accès aux rangements, suivi de
près par le Satelis.
Niveau motorisation, le Piaggio
125 X8 joue la carte de la puissance et de linéarité, rendant sa prise
en mains et les trajets en duo aisés. Moins vif qu’un X-Max ou un
Burgman au démarrage, moins nerveux qu’un Satelis en reprise, il est en
revanche plus globalement véloce qu’eux. Ainsi, il s’impose dans
l’exercice du trajet à deux et du 0 à 100 km/h.
Équilibré et facile, il garantit un niveau de confort élevé grâce à son amortissement souple (du moins au niveau fourche) et à sa large selle. On regrette juste de ne pas retrouver chez lui un revêtement de plancher aussi confortable que celui du Satelis et autant d’attention portée à la position de conduite. En effet, comme sur le Burgman, on ne peut à son bord allonger totalement les jambes. La position assise favorise par conséquent une conduite "au bassin".
Équilibré et facile, il garantit un niveau de confort élevé grâce à son amortissement souple (du moins au niveau fourche) et à sa large selle. On regrette juste de ne pas retrouver chez lui un revêtement de plancher aussi confortable que celui du Satelis et autant d’attention portée à la position de conduite. En effet, comme sur le Burgman, on ne peut à son bord allonger totalement les jambes. La position assise favorise par conséquent une conduite "au bassin".
Avec plus de 120 km/h compteur et
un bonne aptitude au voyage, le Piaggio 125 X8 souffre juste d’une
tendance à élargir la trajectoire en courbe rapide et d’une sensibilité
prononcée aux reliefs de la route. A cela s’ajoute un manque de
protection de la bulle pour les vitesses supérieures à 90 km/h. Il
accuse également le coup niveau instrumentation, simplette et sans
affichage digital, en regard de ce que l’on trouve sur la production
actuelle dans ce niveau de gamme. Même le Burgman, pourtant encore très
sobre à ce niveau-là, fait mieux.
Piaggio X8 : Notre avis
Proposé pour 2007 à 3 699 €, le Piaggio X8 125 Premium
est un bon rouleur et un excellent citadin qui offre une prestation
luxueuse et des performances élevées. Ses lacunes restent malgré tout un
handicap certain à ce tarif, nettement supérieur à celui du nouveau
Burgman.
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A lire aussi : Notre essai du Piaggio 125 X8
Peugeot 125 Satelis
Notre classement : 3ème
Le Gaulois !
Apte à séduire une large
clientèle, le Satelis est une bonne synthèse du X-Max et du X8. Au
premier il reprend une bonne dose de caractère et un côté sportif, au
second il emprunte sa touche esthétique revue et corrigée, et un long
coffre à haillon arrière. Les plus du Peugeot : une instrumentation de
bord futuriste et complète, une position de conduite détendue et un
moteur de caractère au son et au comportement sportif, sans oublier un
éclairage digne de Versailles !
La formule est efficace. Le temps
de monter dans les tours et l’injection donne la marche à suivre : il
prend vite du poil de la bête et s’élance avec vigueur à partir de 30
km/h. Passés les 70 km/h, un regain de puissance permet même de coller
aux baskets du X8 et de dépasser le Burgman 20 km/h plus tard, sans pour
autant atteindre le niveau de vitesse du X-Max, en solo du moins. Il
s’en tire également bien en duo grâce à son moteur vaillant, sans
pourtant rivaliser avec le X8, notamment en vitesse de pointe. Seul
soucis : le passager n’est pas des plus à l’aise à bord, faute de place
pour les pieds et d’une bonne prise en main des poignées.
Le
Satelis est bien placé en terme de compromis confort/comportement, avec
un amortissement optimal, une selle bien taillée, y compris pour les
petites jambes et plusieurs positions de conduite, sans parler de
l’excellente protection de la bulle haute. Les plus petits gabarits se
retourneront pourtant plus facilement et plus naturellement vers le
Burgman, encore plus bas et à l’ergonomie générale plus adapatée.
Restent une finition perfectible, avec des rétroviseurs high tech efficaces mais baladeurs, et un plastique ni valorisant ni agréable à manipuler utilisé pour le petit vide poche central, pourtant bien astucieux. Les petites mains allant avec les petites jambes regretteront également des leviers à l’écartement non réglable.
Restent une finition perfectible, avec des rétroviseurs high tech efficaces mais baladeurs, et un plastique ni valorisant ni agréable à manipuler utilisé pour le petit vide poche central, pourtant bien astucieux. Les petites mains allant avec les petites jambes regretteront également des leviers à l’écartement non réglable.
Peugeot 125 Satelis : Notre avis
Affiché à 3 799 €, le Satelis représente une bonne affaire pour allier
luxe et sportivité. Bon esprit. La version toutes options atteint 4 299 €
et s’agrémente de nouveaux aspects pratiques, dont l’antivol
spécifique.
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*Note : suite à une campagne de
rappel, la courroie de transmission peut être changée. Le Satelis prend
alors plus de tours et gomme un peu de sa latence au démarrage. Il perd
en revanche un peu de vitesse de pointe. A vous de voir ce que vous
préférez.
A lire aussi : Notre essai du Peugeot 125 Satelis
Yamaha 125 X-Max
Notre classement : 2ème
Sport en stock
Un scooter compact, avec une
position de conduite unique et ramassée, un guidon relevé et surtout un
moteur 125 avec des prétentions sportives, il fallait oser. Yamaha l’a
fait !
Grand et costaud, c’est ce qui résume le mieux l’aspect du X-Max 125. Du
moins tant que l’on est en solo. Accélérations immédiates et vives,
petit pic de caractère à 30 km/h et bonne montée en vitesse jusqu’à 85
km/h sont ses atouts. Sur un départ au feu, il est même devant, au coude
à coude avec le Burgman, jusqu’à ce que X8 et Satelis le dépassent...
Il fléchit aux alentours de 70 km/h et le Suzuki en profite également
pour prendre quelques mètres. Dès qu’il s’agit de duo, on ressent un
manque de puissance et de couple en comparaison du Satelis, mais surtout
du X8 et du Burgman. Adieu les 110/130 km/h compteur obtenus seul et
bonjour les 80/90 km/h...
Qu’à
cela ne tienne ! Avec son gabarit réduit, sa bonne protection et sa
partie cycle très rigoureuse et particulièrement intuitive, le X-Max est
avec le Burgman celui qui concilie le mieux conduite rapide/sportive
sur route et faufilage/insertion typiquement urbains... même en duo. Bon
cadre, bons freins, doté d’un espace passager agréable, repose-pieds
inclus, il est simple et complet, rapide et efficace. Il s’engouffre là
où les autres ralentissent, excepté le Burgman. Reste à composer au
quotidien avec un amortissement ferme et une fourche qui claque, une
protection moindre par rapport à la conccurence et des rétroviseurs qui
vibrent. On se consolera aisément avec la plus faible consommation de ce
comparatif.
Yamaha 125 X-Max : Notre avis
Pour 3 990 €, le X-Max embarque le coffre le plus imposant vu jusqu’à
présent dans la catégorie, mais pas celui de plus grande contenance. Il
plaît aux plus jeunes conducteurs et propose une alternative "grandes
roues" plus haute à un nouveau venu qui vient chasser sur ses terres :
le Burgman 125.
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A lire aussi : Notre essai du Yamaha 125 X-Max
Suzuki UH 125 Burgman
Notre classement : 1er !
Petit mais costaud
Si vous faites partie de ceux
pour qui la taille importe moins que la façon de s’en servir, ce scooter
est fait pour vous. Suzuki réunit dans un petit gabarit de citadin
(avec quelques rondeurs bien placées cependant) : une motorisation Euro3
vive et performante, une partie cycle courte et rigoureuse et un coffre
à la forme étrange, mais pratique.
Râblé, le Burgman est court sur
pattes et sa ligne parait "basse de l’arrière". En comparaison, les X8
et Satelis semblent plus logeables avec leurs coffres prononcés, et le
X-Max plus accueillant, ce qui n’est pourtant pas le cas. L’assise ample
et moelleuse du Burgman est aussi la plus basse de ce comparatif. En
revanche, l’espace et la position de conduite, très similaires à ce que
l’on retrouve sur le X8 tout en étant plus naturels, sont aussi bien
faits pour les petites que pour les grandes jambes. Si ces dernières ne
peuvent pas s’allonger autant que sur le Satelis, la plus fine colonne
centrale et le plus large plancher du comparatif permettent d’être à
l’aise, sans écarter les genoux. Le Burgman se met donc à la portée des
moins d’un mètre soixante. Ils peuvent poser le pied à plat sur le sol.
Son poids contenu et sa bonne manoeuvrabilité sont un plus.
Injecté, doux, énergique et avec
une bonne dose de répondant, le moteur du Burgman reprend juste son
souffle entre 50 et 70 km/h pour atteindre ses 115 km/h compteur de
croisière (duo compris). Et si sa véhémence se voit bridée à 130 km/h,
c’est pour mieux préserver la mécanique.
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