Omniprésente,
la crise économique a hanté l'hiver des Français à grands renforts de
licenciements et d'une vision de l'avenir virant alternativement du
"morose" à "apocalyptique". Sévèrement touchés, les constructeurs motos
ont vu leurs volumes de ventes baisser de manière catastrophique,
plongeant du même coup une bonne partie de la profession dans
l'inquiétude...
Cédant aux coups de boutoirs de la récession générale - qui engendrent logiquement une baisse des ventes - et du renversement de la parité euro/yen, les quatre constructeurs japonais ont tour à tour revu leurs grilles de tarifs à la hausse depuis l'automne dernier. Un phénomène auquel la clientèle n'est pas vraiment habituée et qui pourrait favoriser l'essor de la concurrence européenne (lire nos Interviews exclusives Moto-Net.Com du 31 mars 2009).
Ainsi, alors que Kawasaki et Suzuki tentent de minimiser leurs ajustements de prix par de belles promotions dans le réseau, Honda France a brutalement augmenté ses prix de 7% en moyenne (lire Moto-Net.Com du 23 mars 2009) et Yamaha vient de renouveler (lire Moto-Net.Com du 21 novembre 2008) "une ré-indexation de nos tarifs de l’ordre de 3,5% en moyenne" depuis le 1er avril.
Une annonce en forme de douche écossaise pour les adeptes de la marque aux trois diapasons, encore une fois numéro un des ventes française en 125 et en plus de 125 cc pour le mois de mars (lire Moto-Net.Com du 9 avril 2009).
Or, si l'écroulement du marché français du motocycle semble effectivement se ralentir avec le retour des beaux jours (-5,8 % en mars contre -27 % en janvier et février), il est cependant trop tôt pour crier victoire : Yamaha Motor France se voit donc contraint d'augmenter ses prix suite à la baisse de productivité de ses usines et à l'écart euro/yen.
"La récession mondiale a pénalisé durement la chaîne industrielle en réduisant les volumes de production et les usines du groupe Yamaha ont diminué leurs cadences, ce qui a eu une incidence directe sur la productivité", explique la direction commerciale de la filiale française, précisant que "dans le même temps, l’écart euro/yen s’est creusé : Yamaha Motor France achète donc ses produits plus chers et doit, malheureusement, répercuter cette hausse sur le prix de vente public de ses motos si l’on veut maintenir une dynamique économique dans notre secteur d’activité".
Car il est évident que l'importateur français ne se réjouit pas de cette conjoncture préoccupante : solidement implantée en France - notamment grâce aux "success story" des X-Max 125 et T-Max 500 -, la marque aux trois diapasons confortait jusque là sa domination sur ses concurrents directs. Sur le premier trimestre 2009, Yamaha a même légèrement renforcé ses parts de marchés en 125 (21,19 % contre 20,75 %) grâce aux scooters X-Max et Majesty et à l'indéboulonnable YBR - qui boucle d'ailleurs avec succès une impressionnante virée en Amérique latine grâce à nos deux p'tits jeunes PE et Béru (lire notre Dossier spécial Bornes in America) !
Rien d'étonnant donc à ce que ces trois modèles ne connaissent qu'une augmentation mesurée par rapport à certains modèles de la gamme, comme la WR 125 qui prend 10,8% (voir notre tableau ci-dessous) : le X-Max passe à 4 099 € (+2,5% par rapport à décembre 2008), le Majesty à 3 199 € (+1,6%) et l'YBR à 2 259 € (+2,7%).
Du côté des plus grosses cylindrées, Yamaha Motor France peut aussi craindre un come-back de la concurrence, puisque ses best-sellers comme le T-Max 500, la FZ6 et la XJ6 voient leurs prix passer respectivement à 9 599 € (+2,7%), 7 299 € (+4,3%) et 6 349 € (+3,3%).
Enfin, les adeptes du tourisme et du sport risquent eux-aussi de faire grise mine : la XJR 1300 grimpe à 9 889 € (+5,2%), la FJR 1300 AS à 17 999 € (+8,1%), tandis que la toute nouvelle YZF R1 fait payer de plus en chère sa technologie Cross Plane issue du MotoGP : la belle s'échangera désormais contre 15 749 €, soit une augmentation de 3% quelques mois à peine après sa sortie (lire notre
Cédant aux coups de boutoirs de la récession générale - qui engendrent logiquement une baisse des ventes - et du renversement de la parité euro/yen, les quatre constructeurs japonais ont tour à tour revu leurs grilles de tarifs à la hausse depuis l'automne dernier. Un phénomène auquel la clientèle n'est pas vraiment habituée et qui pourrait favoriser l'essor de la concurrence européenne (lire nos Interviews exclusives Moto-Net.Com du 31 mars 2009).
Ainsi, alors que Kawasaki et Suzuki tentent de minimiser leurs ajustements de prix par de belles promotions dans le réseau, Honda France a brutalement augmenté ses prix de 7% en moyenne (lire Moto-Net.Com du 23 mars 2009) et Yamaha vient de renouveler (lire Moto-Net.Com du 21 novembre 2008) "une ré-indexation de nos tarifs de l’ordre de 3,5% en moyenne" depuis le 1er avril.
Une annonce en forme de douche écossaise pour les adeptes de la marque aux trois diapasons, encore une fois numéro un des ventes française en 125 et en plus de 125 cc pour le mois de mars (lire Moto-Net.Com du 9 avril 2009).
Or, si l'écroulement du marché français du motocycle semble effectivement se ralentir avec le retour des beaux jours (-5,8 % en mars contre -27 % en janvier et février), il est cependant trop tôt pour crier victoire : Yamaha Motor France se voit donc contraint d'augmenter ses prix suite à la baisse de productivité de ses usines et à l'écart euro/yen.
"La récession mondiale a pénalisé durement la chaîne industrielle en réduisant les volumes de production et les usines du groupe Yamaha ont diminué leurs cadences, ce qui a eu une incidence directe sur la productivité", explique la direction commerciale de la filiale française, précisant que "dans le même temps, l’écart euro/yen s’est creusé : Yamaha Motor France achète donc ses produits plus chers et doit, malheureusement, répercuter cette hausse sur le prix de vente public de ses motos si l’on veut maintenir une dynamique économique dans notre secteur d’activité".
Car il est évident que l'importateur français ne se réjouit pas de cette conjoncture préoccupante : solidement implantée en France - notamment grâce aux "success story" des X-Max 125 et T-Max 500 -, la marque aux trois diapasons confortait jusque là sa domination sur ses concurrents directs. Sur le premier trimestre 2009, Yamaha a même légèrement renforcé ses parts de marchés en 125 (21,19 % contre 20,75 %) grâce aux scooters X-Max et Majesty et à l'indéboulonnable YBR - qui boucle d'ailleurs avec succès une impressionnante virée en Amérique latine grâce à nos deux p'tits jeunes PE et Béru (lire notre Dossier spécial Bornes in America) !
Rien d'étonnant donc à ce que ces trois modèles ne connaissent qu'une augmentation mesurée par rapport à certains modèles de la gamme, comme la WR 125 qui prend 10,8% (voir notre tableau ci-dessous) : le X-Max passe à 4 099 € (+2,5% par rapport à décembre 2008), le Majesty à 3 199 € (+1,6%) et l'YBR à 2 259 € (+2,7%).
Du côté des plus grosses cylindrées, Yamaha Motor France peut aussi craindre un come-back de la concurrence, puisque ses best-sellers comme le T-Max 500, la FZ6 et la XJ6 voient leurs prix passer respectivement à 9 599 € (+2,7%), 7 299 € (+4,3%) et 6 349 € (+3,3%).
Enfin, les adeptes du tourisme et du sport risquent eux-aussi de faire grise mine : la XJR 1300 grimpe à 9 889 € (+5,2%), la FJR 1300 AS à 17 999 € (+8,1%), tandis que la toute nouvelle YZF R1 fait payer de plus en chère sa technologie Cross Plane issue du MotoGP : la belle s'échangera désormais contre 15 749 €, soit une augmentation de 3% quelques mois à peine après sa sortie (lire notre
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